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Dormir huit heures ne serait pas naturel !

Dormir une nuit complète de huit heures ne correspondrait à notre cycle naturel de sommeil selon une étude anglo-saxonne.

Une enquête scientifique, relayée par GMA News, a livré la conclusion suivante : dormir pendant huit heures d’affilée ne serait pas quelque chose de naturel.
Deux chercheurs, Craig Koslofsky et Russell Foster, qui collaborent avec la BBC, se sont intéressés à des études antérieures menées sur le sujet. Et plusieurs de ces dernières révèlent un constat implacable : le vrai sommeil naturel correspond à quatre heures puis réveil de deux heures pour finir avec un autre dodo de quatre heures.

Au début des années 1990, selon la même source, un psychiatre a placé des personnes 14 heures par jour dans un noir total pendant un mois. Résultat, tous ces individus ont régulé de manière identique leur cycle de sommeil : ils dorment quatre heures, se réveillent durant deux heures pour se recoucher ensuite pendant encore quatre heures.

L'historien Roger Ekirch de Virginia Tech a publié aussi, en 2001, un article fondamental sur la base de 16 années de recherche, montrant des preuves historiques que l’on dormait les siècles derniers de cette manière, avec cette interruption de deux heures.

On dort huit heures en continu à cause de la société industrielle

Mais que faisait-on durant ces deux heures ? Selon Ekirch, citée par la même source, on priait, méditait, fumait, allait aux toilettes ou rendre visite aux voisins. On avait aussi évidemment des relations sexuelles et ces deux heures étaient même considérées comme le moment propice.
Mais d’où vient alors cette règle de la nuit complète de huit heures que l'on croyait intangible.
Ce cycle continu, sans interruption, est né tout simplement avec l’apparition de la lumière artificielle et du développement de la société industrielle qui a imposé des horaires de travail strictes au XIXe siècle à la majorité de la population.

Le problème est qu'un nombre incalculable de personnes ont subi, et subissent encore aujourd’hui, ce changement de rythme : apparition des phénomènes d’anxiété nocturne, des maladies d’insomnies avec l’envahissement des anxiolytiques en accessoire.