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Les 10 phrases que les parents n’en peuvent plus d’entendre

Vous les connaissez toutes, ces petites phrases lancées par des proches ou des inconnus. Ces petites phrases qui semblent banales, sur le coup, mais qui font du chemin dans nos têtes. Elles finissent par nous tomber sur les nerfs. Elles ne sont pas méchantes (quoi que certaines sont plus pernicieuses qu’elles en ont l’air) mais elles sont agaçantes, voire éreintantes.

Voici le top 10 des phrases à ne pas (ne plus) dire aux parents… Un peu de retenue s’il-vous-plaît !

1. « Profitez-en, ça passe tellement vite. »


Ma réponse préférée : « Oui, madame, je vous garantis que j’en profite : je me lève même la nuit pour en profiter. »

2. « Le deuxième, c’est pour quand ? » Elle est ensuite remplacée par : « Vous en voulez un troisième ? C’est pour quand ? »

Comme s’il fallait absolument avoir deux enfants. Ou trois. Et remarquez que même à trois enfants, certaines mères me confient qu’elles se font demander si elles vont en avoir un quatrième…

3. « Tu vas voir, ta vie ne sera plus jamais la même. » 

Oui, bon, ça va. On l’a tellement entendue celle-là. On le sait que notre vie va changer. Rien ne peut mieux nous y préparer que de le vivre. Arrêtez de nous prévenir !

4. « Dors pendant que tu le peux encore. »

Une autre phrase dont on abuse. Il existe des bébés qui font leurs nuits très rapidement. C’est rare, mais c’est possible.

5. « Tu voulais avoir des enfants ? Ben c’est ça. Assume ! » Ou encore : « Tu vas voir quand tu auras des enfants… »

Charmant… J’ignore quel est le but visé par une telle intervention. Nous faire sentir misérable ? Nous remonter le moral ? En tout cas, c’est maladroit.

6. « Attends, tu m’en reparleras dans xyz nombre d’années... »

Ah ! Ce fameux « tu m’en reparleras » ! Il ne donne jamais rien de bon. C’est une façon malsaine de pousser à la comparaison en sous-entendant que nous, on le sait, on a de l’expérience.

7. « Est-ce qu’il fait ses nuits maintenant ? » Ou la version : « Est-ce qu’il est propre maintenant ? » Ou encore, aux mères : « Tu l’allaites encore ? » (accompagné d’un air ahuri)

Les parents ne les aiment pas, ces trois-là. Elles font du dommage parce qu’elles remettent en question, de façon plus ou moins subtiles, les compétences parentales.

8. « Tu vas voir, plus tard, c’est pire. »


Merci beaucoup, c’est très gentil de votre part de me faire sentir comme si ma route de parent est pavée de catastrophes et de misères qui me mèneront droit en enfer…

9. « Trois enfants ? Quel courage ! » Ou la version plus hypocrite : « Est-ce qu’ils sont tous à vous ? »


Par « quel courage », on dirait qu’on veut plutôt nous dire : « Quelle folie ! » Ce n’est pas socialement accepté, de nos jours, d’avoir plusieurs enfants ? C’est insensé au point d’insinuer qu’ils ne sont « pas tous à nous » ?

10. « Tu le prends trop. Tu vas le gâter. »

J’ai gardé cette phrase pour la fin parce qu’elle représente pour moi le summum de la bêtise. Qu’est-ce que ça veut dire ? À trop aimer son enfant, on va lui gâcher l’existence ? Voyons…

Et une dernière, vraiment insupportable : « Votre enfant vous a choisi comme parents parce qu’il savait que vous étiez en mesure de l’accompagner avec son syndrome (et/ou sa maladie et/ou son handicap) ». Le genre de commentaire qui fait flipper les parents d’enfants aux besoins particuliers. Une autre preuve que lorsqu’on n’a rien à dire, il vaut mieux s’abstenir…