Que se passe-t-il après la mort?

Voilà une question que l’humain se pose depuis qu’il se pose des questions. Encore aujourd’hui, des chercheurs se questionnent à ce sujet. Que se passe-t-il lorsque le cerveau cesse de fonctionner?

Récemment, les scientifiques de l’université de Southampton, en Angleterre, se sont lancés dans la plus grande étude entreprise à ce sujet jusqu’à ce jour. Ils ont analysé les expériences de 2060 personnes ayant subi un arrêt cardiaque dans 15 hôpitaux en Grande-Bretagne, mais également aux États-Unis et en Autriche. De ce nombre, 330 ont survécu à un arrêt complet des battements cardiaques.

Dans un article de la CBC, on peut lire que près de la moitié des personnes ayant survécu à une «ressuscitation» suite à un arrêt cardiaque affirmaient avoir souvenir de cette difficile épreuve alors qu’ils étaient considérés cliniquement inconscients.

De plus, 9% des patients ont affirmé avoir vécu une expérience de mort imminente, ajoutant être conscients à ce moment, pouvant entendre et voir le personnel médical qui tentait de les ramener à la vie.

Dans le cadre de cette expérience, les chercheurs ont placé des objets et des documents (des unes de journaux par exemple) sur des tablettes dans les zones hospitalières comme les urgences. Les images et objets n’étaient visibles que du haut des tablettes. Aucun patient n’a vu ces images.

Le responsable de l’étude, le docteur Sam Parnia, s’est étonné de l’expérience d’un homme en particulier.

«Nous savons que le cerveau cesse de fonctionner lorsque le cœur s’arrête. Mais dans ce cas, sa conscience semble avoir persisté pendant trois minutes alors que le cœur ne battait plus. Habituellement, le cerveau cesse de fonctionner 20 à 30 secondes après la fin des battements cardiaques», a-t-il dit au quotidien Daily Telegraph.

«L’homme a décrit tout ce qui est arrivé dans la pièce (…) il semblait vraiment crédible et tout ce qu’il affirmait lui être arrivé est réellement arrivé.»

Professeur associé au Département de neurologie et physiologie de l’Université du Michigan, Jimo Borjigin s’est tourné vers les rats pour réaliser ses propres recherches.

Il a notamment étudié le fait que leur activité cervicale a tendance à connaître une pointe lorsqu’ils manquent d’oxygène ou s’approchent de la mort.

Selon lui, cela joue sur le fait que les gens qui ont survécu à ce type d’expérience ont des souvenirs très nets; des images mentales, des sons et des odeurs.

Ceci expliquerait les effets secondaires qu’ils subissent comme le stress post-traumatique, les pertes de mémoire et la dépression qui accompagnent parfois ceux qui ont traversé une telle ressuscitation.

 Sources: Shine, CBC News